Le Conseil National s’associe à la Journée Internationale des Droits de l’Enfant.

Cette année, l’Assemblée a déposé une proposition de Loi n°243 (lien cliquable ici) contre le harcèlement scolaire / cyberharcèlement, qui sera votée le 2 décembre prochain.

Pour Marc Mourou, Président de la Commission de l’Education, de la Jeunesse et des Sports et Rapporteur de la proposition de Loi n°243 : « La lutte contre le harcèlement scolaire est une priorité du Conseil National qui veut contribuer à créer un dispositif législatif spécifique permettant de lutter de manière efficace contre ce phénomène »,

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En ce 20 novembre 2019, le Conseil National s’associe à la Journée des Droits de l’Enfant qui fête son 30ème anniversaire, suite à l’adoption par les Nations Unies, le 20 novembre 1989, d’une Convention Internationale visant à garantir des droits aux enfants du monde entier.

À Monaco, leur situation ne peut, bien entendu, pas être comparée avec de nombreux pays dans le monde, où plus de 265 millions d’enfants n’ont pas accès à l’école et 250 millions subissent directement les conséquences de conflits et de guerres (source : UNICEF). Pour autant, nos enfants méritent d’être toujours mieux protégés, particulièrement du fait de l’essor de nouvelles technologies de communication, qui ont contribué à la création de nouvelles formes de violences, notamment le #cyberharcèlement. Bien que #Monaco soit doté d’un système scolaire et éducatif privilégié, le #harcèlementscolaire y est bien présent.

À ce titre, et en complément des actions de sensibilisation déjà entreprises par la Direction de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil National s’attaque à ce phénomène en y apportant des réponses concrètes à travers cette proposition de Loi. Marc Mourou précise que son objectif est avant tout de définir les critères permettant d’identifier les situations de harcèlement, mais surtout de mettre en place des mesures visant à prévenir ces situations et à y apporter une réponse adaptée lorsqu’elles surviennent :

« Notre approche est bienveillante car nous partons du principe que, dans le cadre scolaire, il faut avant tout éduquer plutôt que de réprimer. Pour autant, si des actes de harcèlement persistent, la proposition de Loi est aussi dotée d’un volet répressif, permettant aux victimes et à leurs familles de saisir la justice en y apportant une réponse pénale adaptée. »