Le Conseil National pleinement mobilisé pour assurer la sortie de Monaco de la liste grise du GAFI dès le mois de juin 2026
Le Conseil National prend acte de la proposition de la Commission Européenne de placer la Principauté sur la liste des pays qui ne satisfont pas les exigences de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme.
Pour autant, cette proposition ne deviendra effective qu’après approbation, dans un délai d’un mois du Conseil de l’Union Européenne et du Parlement Européen.
Il est également important de rappeler, à nouveau, que Monaco coopère pleinement avec les organismes internationaux compétents comme le Comité MONEYVAL ou encore le GAFI qui, lors de l’examen de la situation de Monaco et tout en soulignant la pertinence et la qualité du travail réalisé au cours des dernières années, a reconnu que la législation monégasque était pleinement conforme avec les standards internationaux. Il reste pour Monaco, à démontrer l’effectivité de la mise en oeuvre de son dispositif anti-blanchiment.
Pour le Président Thomas BREZZO : « Je souhaite renouveler mon soutien à tous les acteurs économiques qui sont pleinement engagés dans la lutte contre le blanchiment d’argent en soulignant qu’ils doivent faire face à de très nombreuses obligations nouvelles, parfois excessives, qui complexifient leur travail quotidien. S’agissant des établissements financiers, je rappelle d’ailleurs qu’ils sont soumis à la réglementation française, qui est, bien évidemment, conforme aux normes internationales.
Tout en tirant partie de la qualité des liens interparlementaires établis avec mes homologues au cours des derniers mois pour faire valoir la voix de Monaco, je m’engage à ce que l’Assemblée reste pleinement mobilisée, aux côtés du Gouvernement qui devra prendre les dispositions nécessaires pour démontrer l’effectivité de notre dispositif LCB-FT afin d’obtenir, dès juin 2026, la sortie de la liste grise du GAFI. »
Ainsi, les Conseillères et les Conseillers Nationaux en appellent à nouveau au Gouvernement, pour déposer dans les meilleurs délais les textes de loi qui permettront aux acteurs concernés de réaliser les objectifs auxquels ils sont soumis, afin qu’ils puissent être examinés et votés au plus vite.