Pour cette nouvelle édition de la Journée internationale de la Femme, dont le thème cette année était la prévention et la lutte contre toutes formes de violence à l’égard les femmes ; M. Laurent NOUVION, Président du Conseil National et Mme Béatrice FRESKO-ROLFO, Présidente de la Commission des Droits de la Femme et de la Famille, avaient choisi de mettre en exergue une problématique forte au travers de l’exposition photo « FLOWERS » de l’artiste OWANTO qui porte un regard sans ambigüité sur la souffrance des femmes victimes de mutilation génitale.

Un sujet que Madame Béatrice FRESKO-ROLFO, porte au Conseil de l’Europe puisqu’elle a été nommée rapporteur d’un texte fondateur sur les mutilations génitales féminines en Europe au sein du Conseil de l’Europe. Elle a souhaité soutenir le travail de cette artiste résidente en Principauté afin de mener une « lutte contre les violences et la préservation de l’intégrité physique de la femme ». L’occasion pour elle de rappeler que « ces œuvres fortes, qui frappent au cœur éveillent aussi en nous une sorte de souffrance commune. Cette souffrance qui vous rappelle que dans certains endroits du monde le seul fait d’être une femme peut vous faire endurer des horreurs… un moyen de lever le silence le temps d’une exposition ».

Le Président Conseil National a évoqué de son côté plus largement les violences envers les femmes : « Les violences faites aux femmes n’épargnent aucun milieu, aucun territoire, aucune génération. Et souvent le plus grand ennemi de ces femmes isolées est le silence… L’engagement de Monaco dans la lutte contre ces violences inacceptables doit être total. Il doit l’être afin avant tout de protéger les victimes, de mieux les prendre en charge mais aussi de sanctionner les responsables. »

Sur ce point le Président a souhaité rappeler, en présence de Madame Marie-Pierre GRAMAGLIA, S.E. Madame Yvette LAMBIN-BERTI, Ambassadeur auprès de l’UNESCO ; Madame Isabelle BONNAL, Directeur de l’Education nationale ainsi que des conseillères communales et de nombreuses femmes de la Principauté, la nécessité indispensable de « renforcer nos textes législatifs sur ce sujet et réfléchir ensemble à améliorer la prise en charge des victimes même si je sais que la Sûreté publique et les associations fournissent déjà un travail remarquable. »

Photos annexes :