Michèle DITTLOT a participé à la Conférence des Présidents de sections de l’A.P.F. qui s’est déroulée au Parlement d’Athènes, du 14 au 16 avril 2019.

Les Présidents de 15 sections européennes de l’A.P.F. – assemblée consultative et relais entre les instances de la Francophonie et les populations francophones – se sont réunis à l’invitation de la section grecque de l’A.P.F.

Cette Conférence a été officiellement inaugurée par Monsieur Anastasios KOURAKIS, Vice-Président du Parlement Hellénique, en présence de Madame Sia ANAGNOSTOPOULOU, Ministre-déléguée aux Affaires étrangères de la République Hellénique.

Dans son discours de bienvenue, Madame Aphrodite STAMPOULI, Députée grecque, Présidente de la Section hellénique à l’A.P.F., a souligné qu’au sein de la diversité des pays francophones, un noyau de valeurs communes, telles que l’attachement à la liberté, à la démocratie, et à la solidarité, les unit. Elle a également rappelé à ses homologues parlementaires que son pays, après des années de crise, jouit aujourd’hui d’un taux de croissance du PIB de 3,9% au 2ème trimestre 2018 et d’un chômage en baisse de 9 points en 5 ans.

Les intervenants ont présenté les diverses activités de promotion de la Francophonie en Grèce, tant au niveau institutionnel que dans le domaine de l’enseignement secondaire et universitaire, et de la coopération économique.

Dans ce cadre, le Président de la Chambre de Commerce et d’Industrie France-Grèce, a rappelé que la France n’a jamais cessé de soutenir la Grèce dans la crise économique qu’elle vient de traverser, soulignant que 120 filiales de grands groupes français se sont installées sur le territoire hellénique, représentant plus de 2,5 milliards d’investissements et générant 15 000 emplois.

Les travaux ont également été consacrés à la préparation de la 32ème Assemblée régionale Europe qui sera organisée en novembre prochain par la Section A.P.F. du Jura Suisse.

Cette conférence aura permis aux parlementaires francophones, fervents défenseurs de la démocratie et du dialogue entre les peuples, de rappeler l’importance de la coopération parlementaire et du message d’universalité qu’ils doivent porter au-delà des frontières de la Communauté francophone.