Jour : 16 octobre 2019

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Contrat de Vie Commune : « L’objectif du Conseil National est de reconnaître l’union libre, sans hypocrisie et sous toutes ses formes en Principauté »

Contrat de Vie Commune : « L’objectif du Conseil National est de reconnaître l’union libre, sans hypocrisie et sous toutes ses formes en Principauté »

À l’approche du débat concernant le Projet de Loi sur le CVC, le 30 octobre prochain en Séance Publique, le Conseil National est unanime pour défendre une position en phase avec l’évolution des réalités de la société monégasque, à savoir : reconnaître les couples hétérosexuels et homosexuels de la Principauté, tout en leur accordant des droits et une protection sociale. Cette démarche, qui vise un contrat civil et non pas le mariage, respecte parfaitement la Constitution.

Le Projet de Loi sur le Contrat de Vie Commune, telle que présentée dans le texte consolidé renvoyé par le Conseil National au Gouvernement en vue de la Séance Publique du 30 octobre, répond à un besoin sociétal légitime, exprimé par des couples désireux de pouvoir organiser leur vie commune, sans nécessairement avoir recours au mariage.

Comme sur toutes les dernières avancées législatives concernant les sujets de sociétés (consultables ici : http://bit.ly/2mj4bfw), le Conseil National prône une approche pragmatique et raisonnable, en phase avec les attentes de la population et l’évolution des mentalités.

À ce titre, alors que le texte initial du Gouvernement voudrait globaliser les personnes d’une même famille au sein du CVC, en minimisant leurs droits, les élus de l’Assemblée sont unanimes pour reconnaître, sans hypocrisie, les couples, quelle que soit leur orientation sexuelle. Pour les élus, l’objectif de ce texte est de protéger le compagnon ou la compagne dans les situations difficiles de la vie, comme la maladie ou le décès d’un des membres du couple.

Lors de la dernière conférence de presse, donnée à l’occasion de la rentrée politique de septembre (compte-rendu consultable ici : http://bit.ly/2l3Ystp), le Rapporteur du Projet de Loi, Pierre Van Klaveren a précisé que :

« Les élus de l’Assemblée sont attachés aux valeurs fondamentales de notre culture, dont le mariage est un pilier. C’est pourquoi, le CVC n’est en aucun cas un mariage bis ! Parmi les différences majeures, le CVC ne permet pas : l’acquisition de la nationalité, il n’est pas célébré par un officier d’état civil mais fait l’objet d’une déclaration conjointe devant un notaire, sans mention sur les documents d’état civil donc, ou encore, n’a aucun effet sur le nom. Un partenaire ne peut donc pas porter, à titre d’usage, le nom de l’autre membre du couple. »

En vue des prochains débats avec le Gouvernement, le Président Stéphane Valeri a rappelé que : « Les élus de l’Assemblée ne transigeront pas avec le Contrat de Vie Commune. Nous avons prouvé à la population et à notre partenaire institutionnel que nous savions faire preuve de sagesse et de raison sur des sujets sociétaux sensibles, comme sur l’interruption volontaire de grossesse. Nous sommes cohérents, c’est exactement la même approche qui nous guide sur le CVC : moderniser notre législation en phase avec les attentes des monégasques et des résidents, tout en respectant l’article 9 de notre Constitution, qui édicte que la religion catholique est la religion d’Etat. »

Bonne rentrée aux élèves de la Principauté, à leur famille, ainsi qu’à toute la communauté éducative pour une année scolaire 2019-2020 remplie de réussite !

Bonne rentrée aux élèves de la Principauté, à leur famille, ainsi qu’à toute la communauté éducative pour une année scolaire 2019-2020 remplie de réussite !

Plus de 5.745 élèves (4.489 dans le public, 1.256 dans l’enseignement privé) reprennent ce lundi 9 septembre le chemin de l’école dans les différents établissements, publics et privés, de Monaco.

Nos jeunes sont accueillis et encadrés par un personnel éducatif renforcé et composé de 858 employés, dont 514 professeurs, qui auront pour mission de maintenir le niveau d’excellence de l’enseignement en Principauté, en les accompagnant vers la réussite et en mettant tout en oeuvre pour favoriser leur épanouissement personnel.

En ce jour important et symbolique, le Président de la Commission de l’Education, de la Jeunesse et des Sports, Marc Mourou, soutient et encourage les élèves, les parents et tous les membres de la communauté éducative :

« Même si on l’accueille toujours avec une petite appréhension, la rentrée scolaire reste un moment privilégié où les élèves se retrouvent pour amorcer un nouveau cycle qui sera, cette année encore, nous l’espérons, ponctué de réussite et d’épanouissement personnel.

Chaque année, des progrès sont apportés. Par exemple, sous l’impulsion du Conseil National, la proportion d’aliments bios dans la restauration scolaire évolue de 20% à 40%. Sachez que le Conseil National est et restera toujours à votre écoute et travaille actuellement sur deux sujets importants : la protection des élèves contre les addictions et en cas de harcèlement scolaire.

Au nom de tous les élus du Conseil National, nous vous souhaitons une BONNE RENTRÉE 2019 ! »

75° anniversaire de la Libération de Monaco : le Conseil National s’associe aux commémorations

75° anniversaire de la Libération de Monaco : le Conseil National s’associe aux commémorations

Le 3 septembre 1944, Monaco et les communes environnantes étaient libérées par les troupes américaines (avec tirs de la marine alliée sur les hauteurs) et les forces de la résistance. Cette dernière s’était illustrée par de nombreux actes héroïques, y compris au sein de la Principauté. Ainsi, René Borghini, Secrétaire de la Présidence du Conseil National, et Esther Poggio, furent arrêtés à Monaco en juillet 1944 pour fait de résistance et fusillés le 15 août 1944 à Nice, comme le fut également Joseph Lajoux, autre héros monégasque de la résistance.

Pour marquer ces événements, honorer notre devoir de mémoire et rendre hommage aux héros connus ou anonymes de cette période, le Conseil National a souhaité s’associer aux cérémonies marquant le 75° anniversaire de la Libération.

Sur la Place du Palais, était organisée une série d’évènements commémoratifs auxquels se sont associés le Président Stéphane Valeri et la Vice-Présidente Brigitte Boccone-Pagès. Cette dernière a pu, par ailleurs, déposer avec d’autres élus et des permanents de l’Institution, une gerbe en mémoire de René Borghini et Esther Poggio, au pied du bâtiment du Conseil National et se rendre à la Maison de France pour une cérémonie de commémoration.

Alors que Jean-Charles Emmerich participait à la cérémonie organisée à Beausoleil, Franck Lobono s’est rendu au cimetière de Cap d’Ail. En fin de journée, Stéphane Valeri est allé se recueillir au Monument aux Morts du cimetière de Monaco.

Cette journée est l’occasion de se souvenir de toutes celles et de tous ceux qui ont fait le sacrifice de leur vie pour que nous puissions vivre libres.

Sujets de société : des avancées législatives à Monaco

Sujets de société : des avancées législatives à Monaco

Ouverture des commerces le dimanche, allongement des congés maternité et paternité, adoption, dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse pour les femmes et contrat de vie commune : le Conseil National agit pour l’adaptation de la législation à l’évolution des mentalités, dans le strict respect de la Constitution monégasque.

Une phase intense de travail législatif a été engagée au Conseil National, entre avril et juin 2019, à l’occasion de la traditionnelle #SessionDePrintemps. Neuf textes de loi, avec une forte proportion de sujets de société, ont été votés à l’unanimité des Conseillers Nationaux présents, avec pour seul objectif d’adapter la Loi à l’évolution des mentalités, des modes de vie et aux attentes de la population.

Tour d’horizon des différents textes de loi relevant de sujets de société qui, après débats, ont été votés à l’unanimité au sein de l’Assemblée :

– Le projet de loi sur l’ouverture des commerces le dimanche qui, à travers les amendements du Conseil National, a renforcé la liberté de chacun : salariés, commerçants et consommateurs. Cette loi permet désormais d’ouvrir, dans tous les quartiers du pays, jusqu’à 30 dimanches par an, par salarié volontaire, et donc potentiellement tous les dimanches de l’année pour les structures disposant d’au moins deux salariés.

– Le projet de loi sur l’allongement de 16 à 18 semaines du congé maternité dans le secteur privé. Ce dispositif est désormais également étendu à la Fonction Publique, comme le souhaitait les élus du Conseil National, par la publication de cet Arrêté Ministériel. Le Conseil National se réjouit de ces avancées importantes, mais estime cependant qu’il est nécessaire d’aller plus loin. Dans un souci de rééquilibrer les tâches familiales, l’Assemblée travaille à proposer l’allongement du congé paternité et déposera à l’automne, une proposition de loi à cet effet.

– Le projet de loi sur la modernisation du droit à l’adoption. Ce texte simplifie notamment les procédures judiciaires, tout en mettant en exergue l’intérêt de l’enfant.

– Le proposition de loi sur la dépénalisation de l’interruption volontaire de grossesse qui a pour objectif majeur d’en finir avec la stigmatisation des femmes. Ce texte supprime une injustice sans aller à l’encontre de la Constitution monégasque, qui dispose que la religion catholique est la religion d’Etat. Avec la dépénalisation de l’IVG pour les femmes, l’Assemblée unanime a été aussi loin que lui permet la Constitution.

Sur le plan législatif toujours, et concernant les sujets de société, une priorité sera inscrite à l’ordre du jour et fera débat avec le Gouvernement à l’automne prochain : le contrat de vie commune. Le projet du Gouvernement voudrait globaliser les personnes d’une même famille dans le dispositif, tout en minimisant leurs droits par rapport aux propositions du Conseil National, alors que l’objectif sociétal du texte est de donner une protection à des personnes de sexe différent ou de même sexe, souhaitant partager leur vie.

Les élus souhaitent en effet protéger le compagnon ou la compagne dans les situations difficiles de la vie, comme la maladie ou le décès d’un des membres du couple. Le Conseil National défend une position en phase avec l’évolution des réalités de la société monégasque, sans hypocrisie.

Le Conseil National s’associe à la Journée Internationale de la Jeunesse

Le Conseil National s’associe à la Journée Internationale de la Jeunesse

Le 12 août est la date désignée par l’Assemblée générale des Nations Unies (ONU Info ), depuis 1999, pour attirer l’attention de la communauté internationale sur les problématiques liées à la jeunesse. 

Alors que le monde n’a jamais compté autant de jeunes (1,8 milliard de personnes âgées de 10 à 24 ans), plus de 24 millions d’entre eux ne sont pas scolarisés et près d’un enfant sur dix vit dans des zones de conflit. L’instabilité politique, les défis du marché du travail et l’accès limité à la participation politique sont autant de freins au développement, à l’épanouissement et à l’inclusion sociale de la jeunesse dans la société. 

Pour Marc Mourou, Président de la Commission de la Jeunesse, de l’Education et des Sports : « Les jeunes de Monaco ont la chance de pouvoir bénéficier d’un environnement très favorable et propice à leur épanouissement personnel et professionnel, notamment grâce à un excellent système scolaire et social, qui les accompagne tout au long de leur cursus jusqu’à leur insertion dans le monde professionnel. Pour autant, il est de notre devoir de toujours mieux faire. Le Conseil National s’y emploie et a obtenu, en concertation avec le Gouvernement, de nombreuses avancées concrètes : L’augmentation de 50% de l’enveloppe budgétaire allouée aux bourses d’études supérieures, la nouvelle version du #PassSportCulture, ou encore l’organisation par et pour les jeunes de la Principauté, chaque année, du MC Summer Concert, qui fut un grand succès pour sa première édition en juillet dernier » 

Pour Marine Grisoul, Conseiller National et benjamine de l’Assemblée : « Le rajeunissement de la représentativité au sein de l’Assemblée, lors des dernières élections de février 2018, est un symbole marquant et représentatif de l’implication de la jeunesse monégasque dans la vie publique de son Pays. En effet, nous sommes un quart des élus à avoir moins de 40 ans et deux d’entre nous, Marc Mourou et Thomas Brezzo, sont Président de Commission. De manière plus globale, de plus en plus de jeunes se présentent lors des élections nationales et communales, ce qui prouve que nous nous responsabilisons, avec la volonté de servir la cause publique. »

n°244 – Proposition de loi relative à l’acquisition de la nationalité par mariage

n°244 – Proposition de loi relative à l’acquisition de la nationalité par mariage

2019

Dépôt de la proposition de loi

Dépôt en Séance Publique et renvoi devant la Commission

CLEG : Etude en Commission et validation du texte consolidé [voir les étapes]

08/11/2019 : Désignation du Rapporteur, étude du texte et validation du texte consolidé : voir le texte

CLEG : Approbation du rapport

Voir le rapport

Séance Publique : adoption de la proposition de loi

 

Proposition de loi de M. Stéphane VALERI, cosignée par Mmes Karen ALIPRENDI-DE-CARVALHO, Nathalie AMORATTI-BLANC, MM. José BADIA, Pierre BARDY, Mmes Corinne BERTANI, Brigitte BOCCONE-PAGES, Mm. Daniel BOERI, Thomas BREZZO, Mme Michèle DITTLOT, M. Jean-Charles EMMERICH, Mmes Béatrice FRESKO-ROLFO, Marie-Noëlle GIBELLI, M. Jean-Louis GRINDA, Mlle Marine GRISOUL, Mm. Franck JULIEN, Franck LOBONO, Marc MOUROU, Fabrice NOTARI, Jacques RIT, Christophe ROBINO, Guillaume ROSE, Balthazar SEYDOUX et Pierre VAN KLAVEREN

La présente proposition de loi, déposée lors de la Séance Publique du 17 octobre 2019, réforme la condition de durée nécessaire à l’acquisition de la nationalité par mariage, et s’inscrit dans la volonté des Conseillers Nationaux, de favoriser la cohésion nationale, tout en préservant le modèle social unique de la Principauté.

Actuellement, la nationalité monégasque s’acquiert par déclaration à l’expiration d’un délai de dix ans à compter du mariage avec un ou une Monégasque. La présente proposition envisage d’allonger ce délai, pour le porter à vingt ans, qui ne s’appliquera que pour les mariages célébrés après son entrée en vigueur.

En outre, la proposition de loi renforce les droits dévolus aux conjoints de Monégasques, et en crée de nouveaux au profit des père et mère d’enfants monégasques.