En ce 2 novembre, la Présidente Brigitte Boccone-Pagès, la Présidente de la Commission de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, Mathilde Le Clerc et les élus de l’Assemblée s’associent à la Journée internationale contre la violence et le harcèlement en milieu scolaire, y compris le cyberharcèlement.

L’Assemblée a fait du harcèlement en milieu scolaire l’une de ses priorités et a également entrepris un important travail législatif permettant de s’attaquer à toutes les formes de ce fléau. Après le vote en 2019 d’une proposition de loi ayant pour objectif d’inclure le harcèlement scolaire dans le cadre juridique monégasque, les élus ont voté le texte définitif en 2021 afin de mieux prévenir, détecter et régler les situations d’harcèlement en y apportant une réponse pénale adaptée et dissuasive.

Depuis l’entrée en vigueur du dispositif de cette loi en septembre 2022, des actions de sensibilisation ont été mises en place dans les établissements scolaires de la Principauté. Chaque école dispose désormais d’un référent « harcèlement-violence » qui est nommé, sur désignation du chef d’établissement, pour assurer un rôle d’interlocuteur privilégié avec les élèves victimes. Les personnels enseignants et non-enseignants bénéficient également de formations afin de pouvoir faire face à ce type de situations et de lutter efficacement contre ce phénomène.

Cependant, dans le cadre des débats budgétaires du Budget rectificatif 2023, Mathilde Le Clerc, Présidente de Commission de l’Éducation, de la Jeunesse et des Sports, a demandé au Gouvernement un budget dédié et des actions concrètes afin de lutter efficacement contre ce phénomène : « L’État doit s’engager pour faire de la lutte contre ce fléau une cause nationale, et c’est au Gouvernement qu’il incombe d’apporter une réponse à la mesure de l’enjeu et des souffrances des jeunes victimes et de leurs familles ».