Le jeudi 13 octobre Béatrice FRESKO-ROLFO, Rapporteur sur les Mutilations génitales féminines (MGF) en Europe de l’Assemblée Parlementaire du Conseil de l’Europe (APCE), a présenté en session plénière son rapport et sa résolution sur ce thème condamné par la Convention d’Istanbul, ratifiée par la Principauté en 2014.

La résolution a été adoptée à l’unanimité des parlementaires de l’Assemblée.

Qualité du travail de l’élue et souligner la nécessité de mettre en lumière les MGF. En effet, cette pratique concerne à ce jour plus de 500 000 victimes reparties dans plusieurs pays européens, bien qu’étant considérée comme un acte de torture et une violation des droits de l’homme.

« Toutes les cinq minutes, une petite fille est soumise de force à une mutilation génitale par les membres de son entourage familial (…) Il existe 200 millions de victimes dans le monde et aujourd’hui nous estimons à 180 000 le nombre d’enfants menacées en Europe! (…) Il est urgent de rappeler que la MGF ne relève pas d’un acte religieux mais d’une pratique ethnique ou tribale transmise de manière orale, génération après génération, pour soumettre la femme à l’homme (…) Il ne s’agit en aucun cas de stigmatiser une communauté mais de dissocier cette pratique de l’identité culturelle ou religieuse en promouvant, avant la répression pénale, le dialogue. (…) Ce rapport, les rencontres avec les associations et les survivantes, m’ont marqué à jamais … en tant que citoyenne, femme, mère et responsable politique. C’est pourquoi j’appelle tous les Etats à ratifier la Convention d’Istanbul qui reste l’instrument le plus avancé en matière de lutte contre les violences faites aux femmes.« 

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