Face à l’augmentation permanente de la circulation en Principauté et l’engorgement régulier de certains axes, se pose la question du changement des habitudes des automobilistes. Pour y parvenir, il faut réfléchir à une offre alternative de transports en commun suffisamment attractive, à savoir : proposer la gratuité des bus électriques à tous, afin d’inciter la population à opter pour ce mode de transport.

À ce titre, le Conseil National demande au Gouvernement, dans le cadre des débats autour de l’examen des Budgets Rectificatifs et Primitifs depuis 2019, de tester la gratuité des bus électriques sur l’ensemble du réseaux de la Compagnie des Autobus de Monaco, au moins sur une période de 2 semaines afin d’obtenir des résultats significatifs. 

En effet, les villes qui, dans le monde, optent pour la gratuité, voient partout la fréquentation des transports urbains augmenter, avec pour corollaire une baisse de la circulation automobile et un bénéfice certain pour l’environnement et la qualité de vie des résidents. Bien sûr, des mesures complémentaires doivent accompagner cette gratuité pour la rendre la plus efficace possible, avec notamment : la création de nouveaux couloirs de bus, la priorisation des feux à l’approche des autobus et une augmentation des fréquences.

Pour accompagner cette mesure et offrir une gamme plus diverse de transports alternatifs aux automobilistes, le Conseil National demande également au Gouvernement l’instauration de navettes maritimes dotées des dernières technologies les moins polluantes, entre Nice, Monaco et Menton, et la mise en place par l’Etat de différentes mesures pour inciter et faciliter l’utilisation des vélos pour les déplacements intra-muros.

Pour Guillaume Rose, Président de la Commission Environnement et Qualité de vie : « C’est le moment de faire du vélo, des bus et des navettes maritimes des moyens privilégiés pour nos déplacements à Monaco. Profitons de cette phase de transition, liée à la crise du Covid-19 et au déconfinement, pour nous engager sur cette voie vertueuse. Agissons maintenant !»