La Présidente Brigitte Boccone-Pagès, les Conseillères Nationales et les Conseillers Nationaux s’associent à la Journée Internationale des Droits de l’Enfant et souhaitent renforcer le dispositif de lutte contre le harcèlement scolaire à Monaco.

Le 20 novembre 1989, les Nations Unies adoptaient à l’unanimité la Convention relative aux droits de l’Enfant. Ratifié par 197 pays dans le monde, ce texte fondateur comporte 54 articles qui mettent en avant certains principes fondamentaux des Droits de l’Enfant, comme le droit à la vie et à la vie de famille, l’accès à l’éducation, à la santé, aux jeux ou encore le droit d’être protégé face aux violences et aux discriminations.
Bien que Monaco offre un cadre extrêmement privilégié et propice à l’épanouissement de chaque enfant, certains cas de harcèlement scolaire et de cyber harcèlement sont bien présents en Principauté.
Pour faire face à ce fléau, les autorités publiques se mobilisent. En plus des actions de sensibilisation régulièrement entreprises par la Direction de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil National a renforcé le dispositif législatif en 2021 afin de mieux prévenir, détecter et régler les situations d’harcèlement en y apportant une réponse pénale adaptée et dissuasive.
Les dispositions de cette loi permettent aujourd’hui, entre autres, de désigner dans chaque établissement un référent « harcèlement-violence » pour assurer un rôle d’interlocuteur privilégié avec les élèves victimes. Les personnels enseignants et non-enseignants bénéficient également de formations afin de pouvoir faire face à ce type de situations et de lutter efficacement contre ce phénomène.

Pour compléter ce dispositif, le Conseil National demande au Gouvernement, dans le cadre des débats budgétaires, la mise en place d’un site internet et d’une ligne téléphonique dédiés.