Dans un contexte de retour de l’inflation, les élus se préoccupent du maintien du pouvoir d’achat des fonctionnaires de l’Etat et de la Commune, en activité et retraités. Ils ont attiré l’attention du Gouvernement, notamment par un courrier au Ministre d’Etat, sur le fait que les revalorisations du 1er janvier et du 1er juillet décidées par l’exécutif, sans concertation avec le Conseil National (1,2% puis 2% soit 3,2% en tout), ne couvrent pas la hausse de l’inflation prévue à plus de 5%.

Les élus ont également demandé d’augmenter les rémunérations des personnels de l’hôpital public, conformément à l’évolution de l’inflation.Pour les élus, la revalorisation de 3,4% de la valeur du point d’indice du personnel non médical (effective à partir de juillet), n’est évidemment pas suffisante pour compenser l’inflation. En effet, ils sont préoccupés par la situation des personnels, particulièrement ceux aux salaires les plus modestes, affectés par les hausses des coûts de l’énergie, des transports et des produits alimentaires.
Pour le Conseil National, maintenir l’excellence du système de soins monégasque implique de préserver l’attractivité de l’hôpital public. Il est alors essentiel que les conditions de rémunération et de travail, la revalorisation des professions médicales et non médicales – dont on se souvient du dévouement exceptionnel durant toute la période liée à la pandémie – les investissements dans les infrastructures et le plateau technique, ainsi que la qualité des soins, restent une priorité pour l’Etat Monégasque.

Le Conseil National ne manquera pas de défendre son point de vue dans ses prochaines discussions, notamment budgétaires, avec le Gouvernement.