Catégorie : Actualités

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L’union libre enfin reconnue à Monaco

L’union libre enfin reconnue à Monaco

« Comme sur toutes les dernières avancées législatives concernant les sujets de sociétés, le Conseil National prône une approche pragmatique et raisonnable, en phase avec les attentes de la population et l’évolution des mentalités.

L’enjeu, pour l’Assemblée, concernant le contrat de vie commune, était de moderniser la législation tout en respectant l’article 9 de la Constitution, qui édicte que la religion catholique est la religion d’Etat. Les élus de l’Assemblée sont attachés aux valeurs fondamentales de notre culture, dont le mariage est un pilier. C’est pourquoi, le CVC n’est en aucun cas un mariage bis ! Parmi les différences majeures, le CVC ne permet pas : l’acquisition de la nationalité, il n’est pas célébré par un officier d’état civil mais fait l’objet d’une déclaration conjointe devant un notaire, sans mention sur les documents d’état civil donc, ou encore, n’a aucun effet sur le nom. Un partenaire ne peut donc pas porter, à titre d’usage, le nom de l’autre membre du couple.

Cependant, tous les élus étaient unanimes pour reconnaître des droits aux couples. Le but étant de protéger le partenaire dans les situations les plus difficiles de la vie, et notamment la maladie par la couverture sociale du partenaire, ou lors du décès par des droits de successions plus favorables ou bien encore par la co-titularité du bail. C’est chose faite.

En plus d’être une excellente nouvelle pour tous les couples de Monaco, qui pourront bénéficier de la reconnaissance de leur situation, à laquelle ils peuvent légitimement aspirer, le vote de ce texte de loi fait encore plus avancer Monaco vers la voie de la modernité. C’est une excellente nouvelle pour l’image internationale de la Principauté : un Etat moderne et toujours respectueux de ses Institutions et de ses valeurs. » 

IVG : « Nous avons pensé avant tout aux femmes, en tenant compte de nos spécificités »

IVG : « Nous avons pensé avant tout aux femmes, en tenant compte de nos spécificités »

Après une phase de consultations, le Conseil National s’est engagé à l’unanimité pour dépénaliser l’interruption volontaire de grossesse {IVG} pour la femme, avec le vote du projet de loi n°999, le 30 octobre 2019 en Séance Publique Législative. Nathalie AMORATTI-BLANC, Présidente de la Commission des Droits de la Femme et de la Famille et Rapporteur de ce texte, revient sur le cheminement législatif ayant abouti au vote de cette loi. Explications. 

«  À l’origine, ce texte est l’aboutissement de la proposition de loi n°234, déposée par M. Eric Elena sous la précédente mandature. Elle entendait modifier l’article 248 du Code pénal qui définit et réprime le délit d’avortement, en ajoutant une nouvelle exception au principe d’interdiction de l’avortement. Ainsi, dans la version initiale de la proposition de loi telle qu’elle avait été déposée, le délit d’avortement n’était plus caractérisé lorsque, « à la demande de la femme enceinte, la grossesse est interrompue avant la fin de la douzième semaine de grossesse ».

Cette proposition de loi poursuivait comme objectif affiché de dépénaliser l’IVG pour la femme. Pour autant, après étude, la Commission s’est aperçue que la rédaction retenue pouvait conduire à inclure également le médecin dans cette dépénalisation, ce qui n’a pas été retenu, dans la mesure où il n’aurait pas été acceptable que, sous couvert de dépénalisation, l’on bascule avec une légalisation, laquelle pose des problèmes de cohérence au regard de notre Constitution.

Le sujet de l’avortement est particulièrement sensible et toujours douloureux pour les femmes qui y ont recours. D’un côté, on a le droit à la vie d’un enfant à naître et de l’autre, le droit de la femme à disposer librement de son corps. Cette question prend une connotation particulière à Monaco, où la religion catholique est religion d’Etat et qu’il convient de respecter, sans jugement, les opinions et positions de chacun, sans tomber dans le piège de la division.

De nombreuses consultations d’associations représentatives des droits des femmes et de professionnels, ont donc été réalisées dans le cadre de la Commission des Droits de la Femme et de la Famille que je préside. Les échanges se sont déroulés comme nous le souhaitions, de façon sereine et franche, dans un climat politique dépassionné, loin des échéances électorales.

Pensons d’abord aux femmes, en tenant compte de nos spécificités. En particulier, ce qui est important, c’est d’informer les femmes et les hommes concernés et de renforcer les missions du Centre de Coordination Prénatale et de Soutien Familial, dont le rôle, je le rappelle, est d’accompagner la femme enceinte. Nous demandons donc au Gouvernement le renforcement des moyens de ce Centre, avec un local autonome, davantage de personnel et de moyens financiers. Les 24 élus du Conseil National ont aussi sensibilisé le Gouvernement le renforcement de la politique de prévention à l’intention des jeunes filles et des jeunes garçons.

Cette loi est un pas en avant pour Monaco qui a pour objectif majeur d’en finir avec la stigmatisation des femmes. Ce texte supprime une injustice sans aller à l’encontre de la Constitution monégasque, qui dispose que la religion catholique est la religion d’Etat. Avec la dépénalisation de l’IVG pour les femmes, l’Assemblée unanime a été aussi loin que lui permet la Constitution. »

Égalité Femme – Homme : un combat engagé depuis plus de 30 ans au Conseil National

Égalité Femme – Homme : un combat engagé depuis plus de 30 ans au Conseil National

Après le droit de vote accordé aux femmes à Monaco (en 1945 pour les élections communales et 1962 pour les élections nationales), le combat pour l’égalité des droits a fait un grand pas en avant, notamment à travers le vote de la Loi de 1992, portée par Stéphane Valeri et Michel-Yves Mourou, qui a donné aux mères monégasques l’égalité de la transmission de la nationalité à leurs enfants. Cette avancée s’est poursuivie avec le vote de la Loi de 2011, donnant aux femmes monégasques l’égalité dans la transmission de la nationalité par le mariage.

Plus récemment et par le biais d’un travail de concert entre le Gouvernement et le Conseil National, de nombreuses avancées sociétales ont été actées ou sont en cours à Monaco, notamment à travers :

✔️ L’ouverture du statut de « chef de foyer » aux femmes fonctionnaires et agents de l’Etat et de la Commune depuis le 1er janvier 2019, ainsi qu’aux femmes bénéficiant du statut des travailleurs indépendants. Auparavant réservé aux hommes, ce statut permet de bénéficier des allocations familiales et autres allocations pour charge de famille, ainsi que de la couverture maladie pour leurs ayants-droits. Le Conseil National souhaite désormais permettre cette avancée aux femmes salariées, ce qui passe par la renégociation de la convention franco-monégasque de sécurité sociale. Le Conseil National souhaite que le Gouvernement ouvre dès à présent cette négociation.

✔️ La poursuite de la lutte contre les violences conjugales et sexuelles, notamment par le renforcement des moyens humains et matériels de l’Association d’Aide aux Victimes d’Infractions Pénales. Dans le souci d’accompagner au mieux les victimes et de justement les indemniser par rapport au préjudice subi, le Conseil National demande désormais au Gouvernement la création d’une véritable Commission d’Indemnisation des Victimes d’Infractions Pénales.

✔️ L’allongement du congé maternité de 16 à 18 semaines pour toutes les femmes salariées de Monaco, voté en juin dernier. Afin de rééquilibrer les tâches familiales et pour que les deux parents puissent pleinement profiter de la naissance de leur enfant, le Conseil National déposera  une proposition de loi visant à allonger le congé paternité.

✔️ Le vote, à l’unanimité, du projet de Loi relatif à la dépénalisation, pour les femmes, de l’interruption volontaire de grossesse, le 30 octobre 2019. 

✔️ La reconnaissance du l’union libre à travers le vote, à l’unanimité, du projet de loi n°974, comprenant le contrat de vie commune #CVC et le contrat de cohabitation, le 4 décembre 2019 par l’Assemblée. 

✔️ La création d’un Comité de Promotion et de Protection des Droits des Femmes, placé sous la responsabilité de Céline Cottalorda, réunissant des représentants de l’Administration, c’est-à-dire des Départements et de leurs services, des élus du Conseil National et du Conseil Communal, des représentantes d’associations, ainsi que des membres des Services Judiciaires.

Lors de son discours, prononcé le 8 mars 2020, Nathalie Amoratti-Blanc, Présidente de la Commission des Droits de la Femme et de la Famille, rappelait que chacun a sa part de responsabilité pour faire avancer cette cause : « Il faut beaucoup plus qu’une disposition d’esprit pour atteindre cette fameuse égalité. Il nous faut livrer un combat contre les stéréotypes, les réflexes ancrés, les mauvaises habitudes et les comportements. Ce combat, nous en sommes tous les soldats, à la place qui est la nôtre. L’action est le début de l’engagement, et rien n’est plus contagieux que l’exemple. Depuis plusieurs années déjà, le Conseil National donne l’exemple en oeuvrant activement, à travers des actes et des évolutions législatives concrètes, à faire avancer ce combat en faveur de l’égalité. »

 

Une proposition de loi pour reconnaître les médecines douces en Principauté

Une proposition de loi pour reconnaître les médecines douces en Principauté

C’est une mesure très attendue par les résidents, qui viendrait compléter l’offre de soins de la Principauté. Alors que l’intérêt pour les médecines alternatives est grandissant à Monaco, ces dernières ne sont toujours pas reconnues, ni encadrées. Les élus, unanimes, ont alors voté une proposition de loi, en décembre 2019, pour mettre en place un cadre législatif réglementaire, qui est un gage de garantie et de sérieux, autant pour les usagers que pour les praticiens.

Lors de la lecture de son rapport, Marine Grisoul, Conseillère Nationale, détaillait : « Même si la plupart de ces pratiques ne reposent pas sur une efficacité scientifique démontrée ou reconnue de manière certaine, force est de constater que certaines participent à préserver ou à améliorer le bien-être des personnes auxquelles elles sont dispensées. Il ne s’agit donc pas de substituer la médecine traditionnelle par des médecines douces, mais de les utiliser comme des thérapies complémentaires, venant compléter notre offre de soins en Principauté. »

Concrètement, dans la proposition de loi votée à l’unanimité par le Conseil National, chaque activité devra être étudiée, au cas par cas, dans le cadre d’une commission. Cette dernière sera composée d’ordres représentatifs des professions médicales et de services du Gouvernement, qui émettra un avis en appréciant les diplômes, et s’assurant que la pratique en question n’empiète pas sur le domaine médical. C’est ensuite au Ministre d’Etat, après l’avis de cette commission, qui décidera ou non de délivrer l’autorisation d’exercice.

Le Gouvernement a fait savoir à l’Assemblée, le 2 juin 2020, son intention de transformer cette proposition de loi en projet de loi, qui sera déposée, au plus tard, le 2 juin 2021 prochain sur le bureau de l’Assemblée. 

Harcèlement scolaire : le Conseil National s’engage

Harcèlement scolaire : le Conseil National s’engage

Bien que Monaco soit doté d’un système scolaire et éducatif privilégié, le harcèlement scolaire y est bien présent. À ce titre, et en complément des actions de sensibilisation déjà entreprises par la Direction de l’Éducation Nationale, de la Jeunesse et des Sports, le Conseil National s’attaque à ce phénomène en y apportant des réponses concrètes. Après s’être appuyé sur l’expérience de plusieurs associations de la Principauté, comme Action Innocence, l’Association des Parents d’Élèves et Jeune j’écoute, le Conseil National a voté, à l’unanimité, le 5 décembre 2019, la proposition de loi n°243 (lien cliquable ici).

Marc Mourou, Président de la Commission de l’Education, de la Jeunesse et des Sports et Rapporteur de la proposition de Loi précisait, en Séance Publique, que l’objectif de ce texte est avant tout de définir les critères permettant d’identifier les situations de harcèlement, mais surtout de mettre en place des mesures visant à prévenir ces situations et à y apporter une réponse adaptée lorsqu’elles surviennent : 

« Notre approche est bienveillante car nous partons du principe que, dans le cadre scolaire, il faut avant tout éduquer plutôt que de réprimer. Pour autant, si des actes de harcèlement persistent, la proposition de Loi est aussi dotée d’un volet répressif, permettant aux victimes et à leurs familles de saisir la justice en y apportant une réponse pénale adaptée. »

Le Gouvernement a depuis fait savoir à l’Assemblée, le 5 juin 2020, son intention de transformer cette proposition de loi en projet de loi. Conformément au délai constitutionnel prévu pour le processus législatif, le Gouvernement a douze mois, maximum, pour déposer un projet de loi sur le bureau de l’Assemblée, soit avant le mois de juin 2021. 

 

#Atüalità – Commerce

#Atüalità – Commerce

« Ensemble, concentrons nos achats en Principauté de Monaco » Corinne Bertani, conseillère nationale en charge du commerce, revient sur la nécessité de soutenir les commerces à Monaco, pour surmonter la crise et leur permettre de relancer durablement leur activité. #commerce #Monaco 🇮🇩


 

#Atüalità – Logement

#Atüalità – Logement

Nouvelle commission d’attribution de logements domaniaux, revalorisation de l’Aide Nationale au Logement (#ANL) pour faciliter l’accès au secteur privé : focus info sur le #logement à #Monaco avec Franck Lobono, Président de la Commission du Logement au Conseil National de Monaco.


Déconfinement : lors de la reprise, préservons la qualité de vie

Déconfinement : lors de la reprise, préservons la qualité de vie

Jeudi 30 avril dernier, tous les élus du Conseil National ont adressé une lettre au Ministre d’Etat dans laquelle ils rappellent, pour accompagner le déconfinement, leur demande de généralisation des tests à l’ensemble de la population, et souhaitent aussi attirer l’attention du Gouvernement sur les précautions à prendre en matière de préservation de la qualité de vie des Monégasques et des Résidents. En effet, Il ne faut pas ajouter à la crise sanitaire et économique, et après l’épreuve du confinement, une suspension des mesures prises pour limiter les diverses nuisances.

L’indispensable reprise de l’activité économique ne doit pas se faire sans tenir compte des engagements pris devant les élus par le Gouvernement en décembre dernier, lors du vote du Budget Primitif 2020, tels que l’interdiction des chantiers les nuits et les week-ends, des horaires de démarrage et de fin de travaux raisonnables, des protections acoustiques efficaces, des engins insonorisés, mais aussi des contrôles réguliers pour que ces mesures soient respectées.

« Le Conseil National unanime est très attaché, ainsi que la délégation qui le représente a pu le réaffirmer lors de la dernière réunion du Comité Mixte de Suivi du COVID-19 du 24 avril dernier, au maintien des décisions réglementant les chantiers publics et privés, qui permettent de préserver la qualité de vie des Monégasques et des Résidents de la Principauté. »

Pour le Conseil National : « si le Gouvernement voulait, en raison des circonstances exceptionnelles, modifier les règles qui ont été établies dans le cadre des échanges relatifs au Budget Primitif 2020, l’Assemblée demanderait alors l’organisation d’un débat préalable« 

2ème MC Summer Concert annulé

2ème MC Summer Concert annulé

En raison des circonstances sanitaires, le 2ème MC Summer Concert, prévu initialement le 1er juillet 2020, a logiquement été annulé, compte tenu de l’impossibilité de tenir des rassemblements dans le contexte actuel.

Le Conseil National, le Gouvernement et la Mairie de Monaco remercient toutes les personnes impliquées dans l’organisation de ce concert, ainsi que les jeunes qui avaient proposé des maquettes afin de participer à la première partie.

Retrouvez très bientôt sur cette page, les maquettes de jeunes artistes, candidats à la première partie du concert!

#JournéeMondialeDelEnvironnement 🍃♻️🌍🇲🇨

#JournéeMondialeDelEnvironnement 🍃♻️🌍🇲🇨

Alors que la période est propice aux choix décisifs pour notre avenir, le Conseil National de Monaco fait de la #MobilitéDouce une priorité dans le cadre de la #TransitionÉnergétique.

L’objectif a été fixé par le Prince Souverain : réduire de 50% les émissions carbones de #Monaco d’ici 2030. Pour y parvenir, la Transition Énergétique Monaco invite tous les acteurs de la Principauté (résidents, entreprises, travailleurs et étudiants) à respecter des gestes éco-responsables en signant un Pacte National, disponible ici : https://transition-energetique.gouv.mc/Pacte-National-pour-la-Transition-Energetique/Signer-le-Pacte-National-Individuel

Depuis 2011, notre Assemblée montre l’exemple. Tout d’abord en ayant obtenu une certification environnementale « ISO 14001 » pour la qualité de son fonctionnement écoresponsable. Puis en 2018, avec la signature du Pacte National pour la transition énergétique, où 100% des permanents ont depuis adhéré à cette démarche. De nombreuses actions concrètes ont alors été engagées, notamment avec : la suppression des bouteilles en plastique, le développement d’une agriculture urbaine avec Terre de Monaco, la gestion optimale des déchets et de l’eau, la réduction drastique de la consommation papier, l’instauration de visio-conférences et du télétravail pour limiter les déplacements, ou encore la mise en place d’un plan de mobilité douce avec la prise en charge des abonnements MonaBike pour les permanents.

Dans cette marche commune vers la neutralité carbone à l’horizon 2050, le prochain défi à relever est celui de la mobilité douce. Rendre nos déplacements plus vertueux est essentiel pour un meilleur respect de notre #environnement et de notre #QualitéDeVie. Pour ce faire, le Conseil National demande la mise en place dans les délais les plus proches possibles de #bus électriques et leur gratuité, l’instauration de navettes maritimes dotées des dernières technologies les moins polluantes, entre Nice et Menton, et la mise en place par l’Etat de différentes mesures pour inciter et faciliter l’utilisation des vélos pour les déplacements intra-muros.

Pour Guillaume Rose, Président de la Commission Environnement et Qualité de vie : « C’est le moment de faire du vélo, des bus et des navettes maritimes des moyens privilégiés pour nos déplacements à Monaco. Profitons de cette phase de transition, liée au déconfinement, pour nous engager dans cette voie. Agissons maintenant !»