Année : 2017

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n°28 – Résolution demandant au Gouvernement la mise en œuvre, par tout moyen, de mesures exceptionnelles d’urgence en faveur des occupants de l’immeuble domanial « Les Jardins d’Apolline »

n°28 – Résolution demandant au Gouvernement la mise en œuvre, par tout moyen, de mesures exceptionnelles d’urgence en faveur des occupants de l’immeuble domanial « Les Jardins d’Apolline »

Le Conseil National, alerté début 2015 par les premiers locataires touchés par des dégâts des eaux, attirait l’attention du Gouvernement, par courrier en date du 17 mars 2015, adressé à Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, demandant à ce que les doléances des résidents sinistrés soient prises en considération dans les meilleurs délais et que les poursuites utiles soient engagées à l’encontre des entreprises responsables de ces malfaçons.

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n°231 – Proposition de loi définissant la notion d’Enfants du pays

n°231 – Proposition de loi définissant la notion d’Enfants du pays

La proposition de loi n° 231 pose pour la première fois une définition de la notion d’Enfant du Pays. Ainsi, est Enfant du Pays, toute personne étrangère établie à Monaco depuis au moins deux générations. La proposition de loi apporte certains correctifs relatifs à l’exigence de naissance ou de résidence continue pour certains motifs légitimes qu’elle énonce expressément (suivre des études par exemple). Son objet n’est pas de déterminer les droits et devoirs attachés à cette qualité, mais d’établir des bases solides pour d’éventuelles discussions avenirs.

n°1451 – Loi modifiant certaines dispositions relatives à la Médecine du Travail

n°1451 – Loi modifiant certaines dispositions relatives à la Médecine du Travail

Ce projet de loi a pour objet d’adapter la loi en vigueur aux nouvelles réalités de la protection de la santé des salariés, tout en préservant les principes fondamentaux du régime juridique de la médecine du travail, et en particulier son caractère préventif.

Pour ce faire, ce texte redéfinit les contours du rôle préventif de la médecine du travail autour de cinq axes, parmi lesquels le suivi individuel de chaque salarié, eu égard notamment aux risques concernant sa santé et sa sécurité au travail, et le conseil apporté aux employeurs et aux salariés en matière d’adaptation du poste de travail

A cette fin, ce texte prévoit également la création, au sein de l’Office de la médecine du travail, d’une équipe pluridisciplinaire comprenant, par exemple, des intervenants en prévention des risques professionnels et pose le principe d’un « suivi médical renforcé » en faveur des salariés occupant des postes à risques.

En outre, le projet de loi instaure un « premier examen médical », afin de tenir compte du fait, qu’en pratique, l’examen médical préalable à l’embauche réalisé actuellement a souvent lieu après celle-ci.

n°1450 – Loi relative à la résidence alternée

n°1450 – Loi relative à la résidence alternée

Le projet de loi n° 922 est issu de la Proposition de loi n°203. Il entend introduire le principe de la résidence alternée dans le droit de la famille monégasque.

S’inscrivant dans la continuité de la loi n° 1.278 du 29 décembre 2003 et dans le respect des engagements internationaux de la Principauté, ce texte garde comme leitmotiv l’intérêt de l’enfant dans toutes les décisions le concernant et en considérant que celui-ci doit prévaloir sur l’intérêt de ses parents.

Ce texte apporte enfin un cadre approprié permettant de modifier les dispositions du Code civil relatives à la médiation familiale afin qu’elles correspondent davantage à l’essence de la médiation.

n°1449 – Loi portant diverses mesures relatives à la procédure pénale

n°1449 – Loi portant diverses mesures relatives à la procédure pénale

La loi n° 1.343 du 26 décembre 2007 justice et liberté portant modification de certaines dispositions du Code de procédure pénale a modifié la section VII du Livre premier dudit Code comportant les numéros 180 à 202-4. Or, la section VIII, qui comprend les articles 187 à 202, n’ayant pas été expressément abrogée par cette loi, il existerait, depuis lors et du moins en théorie, deux séries d’articles, au contenu différent et portant les mêmes numéros.

Le projet de loi a donc, en premier lieu, pour objet d’abroger explicitement cette section VIII.

En second lieu, le projet de loi tire toutes les conséquences de cette abrogation expresse en procédant à une réforme globale des textes monégasques régissant les titres de détention. Il prévoit ainsi la possibilité pour le tribunal criminel de décerner un mandat d’arrêt à l’encontre de l’accusé, notamment si la détention est le seul moyen d’assurer sa présence aux débats.

n°26 – Résolution visant à la modification de certains articles du nouveau règlement intérieur du CN ayant fait l’objet d’une déclaration de non-conformité ou d’observations par le tribunal suprême dans sa décision rendue le 27-07-15

n°26 – Résolution visant à la modification de certains articles du nouveau règlement intérieur du CN ayant fait l’objet d’une déclaration de non-conformité ou d’observations par le tribunal suprême dans sa décision rendue le 27-07-15

Proposition de résolution de messieurs Laurent NOUVION, Christophe STEINER et Jacques RIT visant à la modification de certains articles du nouveau règlement intérieur du Conseil National ayant fait l’objet d’une déclaration de non-conformité ou d’observations par le tribunal suprême dans sa décision rendue le 27 juillet 2015.

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Annexes publiées au Journal de Monaco n° 8281, le 10 juin 2016, suite à la décision du Tribunal Suprême du 25 mai 2016 déclarant conforme le Règlement intérieur du Conseil National :

n°230 – Proposition de loi relative à la répression de l’organisation frauduleuse d’insolvabilité

n°230 – Proposition de loi relative à la répression de l’organisation frauduleuse d’insolvabilité

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La présente Proposition de loi, déposée lors de la Séance Publique du 28 juin 2017, vise à incriminer le fait, pour une personne, d’organiser ou aggraver son insolvabilité en vue de se soustraire à l’exécution d’une condamnation à payer une somme d’argent, prononcée par les juridictions répressives ou civiles.

L’infraction sera également constituée lorsque le débiteur organisera sciemment son insolvabilité en vue de se soustraire au paiement d’une somme d’argent constatée par un acte judiciaire ou extrajudiciaire en matière familiale.


 

n°227 – Proposition de loi relative à la passation des marchés publics et des concessions de service public

n°227 – Proposition de loi relative à la passation des marchés publics et des concessions de service public

Proposition de loi de M. Marc BURINI, cosignée par M. Jean-Charles ALLAVENA, Mme Nathalie AMORATTI-BLANC, MM. Daniel BOERI, Thierry CROVETTO, Jean-Michel CUCCHI, Eric ELENA, Jean-Louis GRINDA, Mme Sophie LAVAGNA, MM. Bernard PASQUIER, Thierry POYET, Jean-François ROBILLON, Christophe ROBINO, Mmes Valérie ROSSI, Caroline ROUGAIGNON-VERNIN et M. Christophe STEINER relative à la passation des marchés publics et des concessions de service public.

La Proposition de loi n° 227 relative à la passation des marchés publics et des concessions de service public est un texte-cadre qui a pour objet de poser un tronc commun unifié de règles régissant les marchés publics et contrats de concession. Ces règles s’appliquent à l’ensemble des personnes morales de droit public, mais également – et il s’agit là d’une innovation importante – aux sociétés dont l’État est actionnaire majoritaire, aux personnes morales de droit privé investies d’une mission de service public et aux associations bénéficiant de contribution publique.

Ce texte prévoit une mise en concurrence des opérateurs économiques lorsque le montant du marché public ou du contrat de concession est supérieur à 50.000€. Ces derniers doivent en outre s’être préalablement inscrits sur un registre ad hoc. L’inscription sur ledit registre permet un classement des entreprises fondé sur des critères précis et mettant en œuvre le principe de priorité nationale.

La proposition de loi institue également une Commission Consultative des Marchés Publics et des Concessions, dont la composition variera en fonction du pouvoir adjudicateur public. Par ailleurs, les Conseillers Nationaux souhaitent renforcer et uniformiser les règles auxquelles sont assujettis les sous-traitants et introduire une infraction pénale afin de sanctionner les pratiques anticoncurrentielles.

Revalorisation de 0,8% du traitement indiciaire de base de la Fonction Publique à compter du 1er juillet prochain

Revalorisation de 0,8% du traitement indiciaire de base de la Fonction Publique à compter du 1er juillet prochain

Grâce au vote positif du Budget Primitif 2017, et conformément aux engagements pris, le Conseil National a obtenu du Gouvernement la revalorisation de 0,8% du traitement indiciaire de base de la Fonction Publique à compter du 1er juillet prochain. Une majoration qui permettra de maintenir le pouvoir d’achat des personnes concernées en regard de l’inflation réellement constatée.

Les Jardins d’Apolline, résolution du Conseil National adoptée à l’unanimité des élus

Les Jardins d’Apolline, résolution du Conseil National adoptée à l’unanimité des élus

Le Conseil National, alerté début 2015 par les premiers locataires touchés par des dégâts des eaux, attirait l’attention du Gouvernement, par courrier en date du 17 mars 2015, adressé à Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, demandant à ce que les doléances des résidents sinistrés soient prises en considération dans les meilleurs délais et que les poursuites utiles soient engagées à l’encontre des entreprises responsables de ces malfaçons.

Le 5 juin 2015, soit près de trois mois plus tard, Son Excellence Monsieur le Ministre d’État, confirmait que « Le complexe immobilier est effectivement touché par des dégâts des eaux plus particulièrement depuis le début de l’année 2015 » que ces derniers, déjà au nombre de quinze, avaient pour origine une fuite sur les réseaux d’alimentation d’eau chaude et d’eau froide encastrés dans la chape. Ces canalisations en cuivre avaient été installées par une entreprise sous-traitante du lot « plomberie sanitaire » pour le compte de l’entreprise générale détentrice du marché relatif à cette opération.

Par cette même correspondance, le Gouvernement précisait que l’entreprise en question avait réalisé les interventions utiles dans les plus brefs délais, à ses frais, tout en précisant que trois appartements fortement impactés demeuraient en travaux.

Il indiquait également qu’un expert était missionné afin de procéder à des analyses tendant à apporter des préconisations permettant de pérenniser l’installation plomberie du complexe immobilier, et que des analyses du cuivre étaient en cours.

En date du 8 juillet 2015, le Conseil National accusait réception des éléments fournis et demandait à avoir connaissance des mesures prises par le Gouvernement pour aider et soutenir les familles occupant lesdits logements.

En date du 6 aout 2015, le Gouvernement répondait que des mesures étaient prises au cas par cas, comme notamment la gratuité des loyers ou des relogements dans des appartements domaniaux disponibles.

Sur demande du Conseil National, le Gouvernement recevait le 20 novembre 2015, au Ministère d’État, le Président de la Commission du Logement du Conseil National, afin de procéder à un point sur l’évolution des sinistres rencontrés dans la résidence « Les Jardins d’Apolline », au cours de laquelle des expertises plus poussées étaient sollicitées, afin de remédier à ce problème qui ne faisait déjà que trop durer.

Après une longue absence d’informations, le sujet a été à nouveau relancé par le biais des questions au Gouvernement dans le cadre de l’étude du Budget rectificatif 2016.

À cet effet, au cours d’une Commission Plénière d’Étude budgétaire, en date du 5 septembre 2016, le Gouvernement répondait, à la grande surprise de l’Assemblée, que les quatre bâtiments du complexe étaient maintenant touchés par des infiltrations dont les fréquences se sont accélérées. 43 logements étaient désormais sinistrés.

Il ajoutait qu’un phénomène de corrosion était constaté sur le réseau de cuivre encastré, mais une nouvelle fois, indiquait que les conclusions des investigations étaient attendues et que le Conseil National serait bien évidemment informé du suivi de ce dossier.

Aucune information concernant ces investigations n’ayant été communiquée, dans le cadre de l’étude du budget primitif 2017, le Conseil National s’enquérait des conclusions des experts sur les malfaçons constatées aux Jardins d’Apolline.

C’est ainsi qu’en Commission Plénière d’Étude budgétaire du 10 novembre 2016, le Gouvernement informait les Conseillers Nationaux qu’il ressortait des diverses investigations engagées un problème de corrosion, lequel était dû à une réaction chimique provoquée par des produits employés pour la composition de la chape sur les tuyaux de cuivre, le contact de l’eau distribuée et la nature du cuivre. Les élus de l’Assemblée n’ont pas manqué de manifester leur étonnement concernant ces explications que d’aucuns considéraient comme surréalistes. Les services techniques du Gouvernement ont toutefois assuré l’Assemblée que l’injection d’un produit permettant de chemiser l’intérieur des canalisations devrait permettre de remédier définitivement au problème rencontré. On s’étonnera par ailleurs que le chemisage n’ait toujours pas été effectué, alors qu’annoncé il y a plus de six mois.

Toutefois, avant que ces injections puissent être effectuées, l’Administration des Domaine, poussée par le mécontentement des locataires, informait, par circulaire diffusée le 12 juin dernier à l’ensemble des résidents, des recommandations sanitaires invitant à ne plus consommer l’eau du robinet, laquelle présentait des taux de fer dépassant légèrement ceux fixés par les normes sanitaires tout en proposant, au regard du préjudice subi, une réduction de 15% du loyer ainsi qu’une distribution quotidienne d’eau minérale.

Considérant que c’est de façon totalement inacceptable et potentiellement dangereuse pour les occupants que ce dossier a été géré par les autorités gouvernementales, lesquelles, en se limitant à des réactions au cas par cas au détriment d’une démarche proactive d’anticipation, semblent avoir sous-estimé l’ampleur de la problématique.

Considérant, que les occupants de cette résidence subissent depuis plus de deux années d’importantes nuisances intolérables, de surcroît dans un bâtiment récemment livré par l’Etat et pour lequel de très faibles compensations ont été proposées.

Considérant que les compensations financières proposées par le Gouvernement sont en deçà des préjudices réellement subis par les locataires.

Considérant que l’État contrevient manifestement aux obligations qui lui incombent en sa qualité de bailleur.

Considérant que l’État n’a pas cru bon, jusqu’à présent, de se prémunir plus efficacement contre les défauts qui pouvaient affecter les immeubles domaniaux à usage d’habitation construits pour son compte.

Considérant qu’il résulte de ce qui précède que les engagements pris par le Gouvernement devant le Conseil National n’ont pas été suivis d’effets.

Les Conseillers Nationaux signataires ont pris la décision de soumettre au vote du Conseil National et d’adopter solennellement et publiquement la présente résolution, ouverte à la signature des vingt-quatre élus.

 

PROPOSITION DE RÉSOLUTION

 

Vu l’article 81 du règlement intérieur du Conseil National ;
Les Conseillers Nationaux, signataires de la présente résolution, demandent en conséquence, au Gouvernement ;

  • qu’une copie des derniers résultats d’analyse, dits « en dessous des limites de toxicité aigüe », expression qui semble sous-entendre qu’un degré de toxicité acceptable a déjà été dépassé, leur soit communiquée ;
  • qu’une réduction d’au moins 50% des loyers pouvant aller jusqu’à une remise complète de celui-ci pour les foyers les plus touchés soit appliquée compte tenu du préjudice subi, dépassant au demeurant les strictes considérations matérielles ;
  • que l’État mette en œuvre les mesures équivalentes pour les titulaires d’un CHC, qu’ils aient été financés au comptant ou à crédit ;
  • que l’État assume la responsabilité qui est la sienne et procède à la réparation intégrale des différents préjudices qui pourraient être constatés ;
  • que les occupants, dont l’état de santé ou la situation familiale le justifient, désireux de quitter définitivement les Jardins d’Apolline, puissent être relogés rapidement ou être prioritaires sur les attributions futures ;
  • qu’un état des mesures de réfection proposées pour que les locaux puissent enfin être occupés conformément à leur destination, et ce, sans risque sanitaire pour leurs occupants, soit communiqué, ainsi que le calendrier prévisionnel de ces dernières, tout comme les solutions envisagées si cette situation venait à encore se dégrader ;
  • que dans l’attente d’une solution pérenne remédiant aux défectuosités constatées, le relogement des occupants d’appartements sinistrés soit assuré, sans compromettre la livraison future d’appartements domaniaux aux compatriotes qui en ont besoin : il importe de ne pas diviser les Monégasques, ceux-ci ne comprendraient pas de devoir supporter les conséquences de l’inaction de l’État ;
  • que l’État joue le rôle qui est le sien dans le relogement susmentionné, en faisant usage des appartements disponibles, tous secteurs confondus ;
  • que l’État utilise les voies de droit appropriées pour engager la responsabilité des personnes concernées et pour que ces derniers participent à l’effort de relogement temporaire de nos compatriotes, soit d’un point de vue pécuniaire, soit par la mise à disposition d’appartements inoccupés. ;
  • que l’ensemble des immeubles domaniaux fasse, au plus vite, l’objet d’une analyse de la qualité de l’eau, avec publication des résultats ;
  • qu’une réelle cellule ad hoc et transversale, qui soit à même de prendre en charge l’intégralité des difficultés et des interrogations soulevées par les locataires, sans que ceux-ci aient à subir les affres de l’organisation administrative et de la répartition des compétences entre les différents services de l’Administration, soit mise en place sans délai ;
  • que le Conseil National soit informé, par tout moyen, de façon hebdomadaire, de l’évolution de la situation ;
  • enfin que le Gouvernement assume à la fois pleinement son rôle en tant que puissance publique que ses responsabilités en tant que bailleur. L’absence de mesures concrètes prises avant la rentrée, suite à cette résolution ne pourrait qu’entacher l’indispensable relation de confiance qui doit prévaloir entre nos institutions, notamment à l’approche de l’examen des budgets de l’État.